S'abonner

La pleurésie purulente à Yaoundé, Cameroun : étude rétrospective sur 113 cas - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.519 
B. Adamou Dodo 1, , A. Ntyo’o Nkoumou 1, E. Ngah Komo 1, O. Ekole 2, V. Poka Mayap 1, E. Pefura-Yone 1
1 Département de médecine interne et sous spécialités, faculté de médecine et des sciences biomédicales, Yaoundé, Cameroun 
2 Service de pneumologie, hôpital Jamot de Yaoundé, Yaoundé, Cameroun 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

La pleurésie purulente reste une affection grave, responsable d’une morbimortalité importante malgré les progrès de l’antibiothérapie en Afrique. Le but de notre étude était de décrire les caractéristiques étiologiques et évolutives des pleurésies purulentes a l’hôpital Jamot de Yaoundé (HJY).

Méthodes

Les dossiers de 113 patients hospitalisés dans le service de pneumologie de l’HJY pour pleurésie purulente d’août 2010 à juillet 2015 (5ans) ont été rétrospectivement analysés.

Résultats

Des 113 patients inclus, 70 (61,9 %) étaient des hommes et l’âge médian (intervalle interquartile) était de 34 (24–50) ans. Au moins un facteur favorisant était retrouvé chez 70 (69 %) patients. L’éthylisme chronique (33,3 %) et l’infection à VIH (27,4 %) étaient les facteurs de risque les plus fréquemment retrouvés. L’étiologie bactérienne a été identifiée chez 45 (39,8 %) patients. La pleurésie était d’origine bactérienne banale chez 44 (39,3 %) patients et tuberculeuse chez 2 (4,4 %) patients. Le principal germe retrouvé était le pneumocoque (40,9 %) suivi du staphylocoque (18,1 %). Les germes anaérobies ont été retrouvés dans 11,6 % des patients. La durée moyenne (écart-type) d’hospitalisation était de 25,7 (16,2) jours. L’évolution était favorable dans 82,7 % des cas et le taux de mortalité intra-hospitalière était de 6,4 %.

Conclusion

La pleurésie purulente touche surtout l’adulte jeune éthylique chronique ou ayant une infection à VIH. La tuberculose en est rarement la cause malgré la fréquence élevée de la pleurésie tuberculeuse dans ce contexte. La mortalité intra-hospitalière reste relativement élevée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A236 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Le profil étiologique, évolutif et thérapeutique des pyopneumothorax tuberculeux : à propos de 28 cas
  • F. Badri, H. Serhane, S. Ait Batahar, S. Hafsa, L. Amro
| Article suivant Article suivant
  • Stratégie diagnostique des pleurésies tuberculeuses
  • N. Harieche, M. Gharnaout